Un fort potentiel archéologique
C’est au cours du premier Age de Fer (« l’Halstatt »), entre 850 et 450 avant notre ère, qu’une société très bien organisée se développe sur le Mont Lassois. Elle est au cœur de la Route de l’étain qui traverse alors l’Europe, des Iles Britanniques à la Grande Grèce.
Le vestige archéologique emblématique de cette époque est le Cratère de Vix, plus communément appelé Vase de Vix. Il s’agit du plus grand vase grec retrouvé jusqu’à ce jour : 1,64 m. de haut et 208,6 kg. Il reposait dans une tombe princière et a été découvert en 1953 par Maurice Moisson et René Joffroy.
A l’époque Gallo-romaine, ce territoire - et bien au-delà - s’appelle le Pays Lingon. Ce peuple celte, puis gallo-romain va installer un maillage de villas, de petites agglomérations et d’habitations ou exploitations disséminées dans le territoire. Certains sites sont aujourd’hui toujours protégés par l’épais sol forestier, à l’époque défriché pour être cultivé. Les Gallo-romains ont laissé de nombreux vestiges, mais ont également laissé leur empreinte à travers leurs mœurs, leur langue et leurs cultes. Le Pays Lingon esquisse la première unité de ce territoire qui sera renforcée au travers des siècles par l’influence du christianisme et notamment de l’Evêché de Langres, jusqu’à la Révolution française.
L'archéologie dans le parc national...
L’archéologie est donc un élément fort du patrimoine culturel local. Elle fait l’objet, pour l’époque Hallstatt, du Programme collectif de recherche européen « Vix et son environnement ».
Elle est un enjeu fort du parc national, du point de vue de la recherche scientifique et de la protection de nouveaux vestiges, mais aussi en terme de valorisation pédagogique et touristique.