Le 8 octobre dernier s'est tenue la journée mondiale des oiseaux migrateurs.
Sur le territoire du Parc national de forêts, plusieurs espèces d’oiseaux choisissent de poser leurs valises dès l’arrivée du beau temps pour repartir à l'automne après s'être reproduits ; les Hirondelles, les Martinets, les Milans mais également les Cigognes noires, pour ne citer qu'eux, parcourent chaque année les milliers de kilomètres qui séparent le Parc national de leurs quartiers d’hiver en Afrique. Ces migrations ont lieu non pas pour fuir le froid hivernal, qui serait par ailleurs bien supporté par les oiseaux grâce à leur manteau de plumes, mais pour trouver les ressources alimentaires nécessaires à leur survie.
Il faut un mois à une Cigogne noire pour arriver à destination au prix de multiples dangers (collisions, électrocutions, raréfaction des zones d’alimentation…). Puisque la migration est un voyage périlleux, plusieurs dispositifs sont mis en place pour augmenter les chances des oiseaux migrateurs d’arriver à destination. L’un de ces dispositifs porte sur la réduction de la pollution lumineuse, qui est une menace sérieuse, puisqu’elle désoriente les oiseaux (entre autres) lors de leurs vols nocturnes. Ainsi, le Parc national de forêts travaille à la mise en place d’une trame noire, réseau formé de corridors écologiques épargnés par les éclairages artificiels, contribuant à améliorer la qualité du ciel nocturne et à favoriser les voyages des oiseaux migrateurs. Un diagnostic va être prochainement lancé à l'échelle du territoire. Un moyen d’augmenter les chances de survie de ces grands voyageurs, et plus largement de préserver la biodiversité nocturne !