Une agriculture tournée vers l'élevage et les grandes cultures
Les terres agricoles occupent près de la moitié du territoire de l'aire optimale d'adhésion du Parc national de forêts. Les 550 exploitations agricoles qui gèrent ces espaces au rythme des saisons pratiquent en majorité l’élevage et la culture. L’élevage de moutons, qui était majoritaire au XIXème siècle, a été remplacé en grande partie par l’élevage de vaches laitières et de vaches allaitantes, c’est-à-dire pour la production de viande. Les prairies, nombreuses dans les vallées du territoire, sont pâturées et/ou fauchées pour l’alimentation des troupeaux. Certaines d’entre elles présentent une flore remarquable et font l’objet de programmes de préservation. Les espaces agricoles qui ne sont pas occupés par les prairies ou d’autres surfaces fourragères sont dédiés aux grandes cultures. Les agriculteurs cultivent des céréales, le blé tendre et l’orge, souvent associés au colza dans les rotations.
Une agriculture productive de type intermédiaire
Le plateau de Langres est qualifié de « zone intermédiaire » dans le paysage agricole français : ni zone de plaine où les rendements culturaux sont supérieurs, ni zone montagneuse où l’élevage est très majoritaire, l’agriculture du territoire est entre ces deux systèmes. Elle se différencie de l’agriculture des parcs nationaux métropolitains, où le pastoralisme est majoritaire. L’agriculture du territoire est très majoritairement conventionnelle, bien que le nombre de conversions à l’agriculture biologique ne cesse d’augmenter.
Des filières existantes
Les trois filières principales structurantes du territoire sont les grandes cultures, les bovins viandes et les bovins lait.
La valorisation est en grande partie faite en filière longue, grâce à la présence d'une multiplicité d'opérateurs bien implantés sur le territoire. Le stockage à la ferme pour les céréales est fortement développé, permettant aux agriculteurs de faire jouer, dans une certaine mesure, la concurrence. Quelques projets de tri et stockage en petits collectifs émergent, favorisant le retour de valeur ajoutée locale.